Dissertation partielle de 15 février 1839 de chevalier de lorimier & « le dernier jour d'un condamné » de victor hugo
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De plus, il y a une similitude dans la façon dont est présenté le deuil des familles chez les condamnés. Chez Lorimier, il laisse sa femme et ses enfants dans la tristesse de perdre un protecteur. En fait, les Anglais prive Lorimier de voir ses deux petites filles avant de mourir pour leur donner une caresse et les embrasser pour la dernière fois : « Ils ne m’ont seulement pas donné le temps de voir mes deux chères petites filles, pour les serrer contre mon cœur paternel et leur donner un dernier adieu. » (P.68). De plus, la femme de Lorimier perd celui-ci et n’a pu le voir qu’une fois, mais Lorimier lui écrit un dernier adieu : « Tu as reçu hier au soir mes derniers embrassements, mes derniers adieux, pourtant je t’embrasse encore de tout mon cœur et te dit adieu pour la dernière fois. » (P. 70). Tandis que, chez Hugo, le condamné laisse sa pauvre fille dans la misère sans qu’elle pourrait avoir un père. Ainsi, les actions affectives, interpréter avec le verbe imparfait, entre le père et la fille prouve que c’est des actions du passé : « Pauvre petite, ton père qui t’aimait tant, ton père qui baisait ton petit cou blanc et parfumé, […], qui prenait ton joli visage rond dans sa main, qui te faisait sauter sur ses genoux, et le soir joignait tes deux petites mains pour prier dieu! » (L. 8 à 11). De plus, ce personnage laisse sa propre fille comme une orpheline qui n’aurait plu de père à ses côtés : « Et quand elle sera grande, si elle va jusque-là, que deviendra-t-elle? Son père sera un des souvenirs du peuple de Paris. » (L. 18-19), « Qui est-ce qui t’aimera? Tous les enfants de ton âge auront des pères, excepté toi. » (L. 12-13). En résumé, les deux textes présentent de façon similaire le deuil de leur famille, l’un laisse sa malheureuse femme et ses enfants sans père, l’autre laisse sa fille sans