Dissertation phèdre
Formation PLC2 2006 J-P. EUZET
LA SOUPLESSE
La souplesse fait partie des qualités physiques. Donc, au même titre que la force, la rapidité ou la vitesse, on devrait systématiquement l'améliorer ou l'entretenir chez toute personne pratiquant une activité physique. L'objectif principal que l'on vise lorsque l'on veut développer la souplesse de quelqu'un est l'augmentation de l'amplitude ou de la mobilité articulaire des mouvements ou tout simplement une certaine aisance dans leur exécution. Les techniques utilisées sur le terrain sont nombreuses. Leur diversité est certes une bonne chose, mais elle entraîne quelquefois une certaine confusion chez les entraîneurs et surtout des erreurs dans leur mise en pratique sur le terrain. Il semble donc intéressant d'expliquer les fondements physiologiques sous-jacents à l'application des techniques visant à améliorer la souplesse. Pour cela, il faut faire appel à quelques notions d'anatomie, de biomécanique des tissus et de neurophysiologie. Partant de là, il sera possible d'en comprendre les effets et d'en tirer les grands principes à respecter pour être efficace dans notre action. Comment caractériser la souplesse ? Et comment la solliciter ?
Comment caractériser la souplesse ? Il existe deux types de souplesse : la souplesse générale et la souplesse spécifique. La première mobilise les systèmes musculaires et articulaires pour faire en sorte d'apporter une certaine aisance gestuelle, sans pour autant atteindre les niveaux extrêmes en amplitude, c'est-à-dire ceux que l'on rencontre très rarement dans la population sédentaire. Ces niveaux extrêmes seront au contraire l'objectif principal de la seconde. Ils sont spécifiques à chaque discipline sportive car, pour certaines d'entre elles, les amplitudes articulaires peuvent être un déterminant important de la performance, comme c'est le cas par exemple dans les activités gymniques.
Comment la solliciter ? Que l'on se place du point de vue