Dissertation : plan
- Mallarmé: " disparition élocutoire du poète", " céder l'initiative aux mots" - Barthes: " la mort de l'auteur"
- la force argumentative du texte dépasse parfois l'intention de l'auteur: Les femmes savantes, amènent le lecteur ou le spectateur à envisager d'une autre manière l'érudition et à réfléchir sur la place de la femme.
II- Le lecteur un sujet sans autorité?
- Pour reprendre l'image des " paroles gelées" de Rabelais, le texte ne prend vie que si les yeux du lecteur le " rechauffent".
- l'ironie du narrateur dans Madame Bovary ou dans Le Rouge et Le Noir empêche l'identification complète à Emma et Julien et permet au lecteur de prendre de la distance et de garder assez d'autorité pour apporter sa propre signification à l'oeuvre.
III- L'oeuvre est rarement gratuite. Au contraire, elle contient le projet ou l'intention d'un auteur, instance productrice qui est à son origine.
- Diderot dans Jacques le fataliste, en mettant en cause les rouages de la narration, manifeste son pouvoir et son autorité sur le texte et donc sur la lecture.
Voilà mes premières idées,qu'en penses-tu?
Le corpus soumis a notre étude est constitué de trois textes tous de siècles différents. Le premier est la scène sept de l’Acte III d’ Andromaque (1667) de Racine ; le deuxième, la scène 8 de l’ile des Esclaves (1725) de Marivaux ; le troisième, première scène de l’Acte III des Caprices de Marianne (1833) de Musset. Il s’agira dès lors de voir comment l’écriture théâtrale de ces trois extraits incarne l’affrontement.
Le premier texte Pyrrhus, roi d’Epire, est amoureux de sa captive Andromaque ; il impose à celle-ci un chantage odieux : soit, elle l’épouse et son fils est sauf, soit, elle refuse son offre et dans ce cas-là, son fils sera livré aux Grecs (« Il faut ou périr ou régner » l.22). Nous remarquons donc que c’est Pyrrhus, l’homme, qui est à l’origine du conflit notamment à cause de son chantage (