La souffrance chez Florentine et Rosa-Anna
Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy

Il est fréquent de se demander ce que veut réellement dire le mot souffrance, puisque pour chaque personne, cela peut se manifester par une douleur physique ou psychologique. Du côté physique, celle-ci peut se situer sur une échelle de un à dix par exemple, et du côté psychologique, dès que le cœur est touché métaphoriquement, cela a souvent un lien direct avec notre moral. Selon la définition tirée du Petit Robert et du Dictionnaire de la langue française, la souffrance signifie : « Douleur physique ou morale. ». Maintenant que la définition du mot souffrance est clarifiée, il est intéressant de l’analyser dans une œuvre littéraire, soit Bonheur d’occasion de Gabrielle Roy. Elle demeure le thème principal à travers cette œuvre, puisque qu’à cette époque, la vie n’était pas une partie de plaisir, étant donné que la majorité des gens vivaient dans la pauvreté. Chacun des personnages vivent leurs propres tourments, mais pour le besoin de la cause, nous nous attarderons sur deux d’entres eux, c’est-à-dire Florentine et Rosa-Anna. Tout d’abord, il est important de comprendre l’origine de leur souffrance : est-ce psychologique ou physique? Cela peut parfois toucher ces deux sphères de la douleur. Nous nous attarderons aussi à analyser ce qui guide leurs actions, ce qui les rend malheureuses et nous pourrons alors constater l’amélioration ou la détérioration de leurs conditions. De plus, c’est en connaissant leur quête et leurs désirs que nous pourrons savoir pourquoi elles souffrent autant et si finalement, elles retrouvent le chemin vers le bonheur, bref si elles réussissent ou échouent à trouver l’objet de leur désir.

Tout d’abord, l’histoire débute avec Florentine qui est l’un des personnages principaux. Il est intéressant de voir qu’elle est perturbée dès le départ, à cause de Jean qui lui fait des avances. La souffrance pour Florentine se situe surtout au niveau psychologique,