Dissertation sur "je hais les livres, ils n'apprennent qu'à parler de ce qu'on ne sait pas"
Les livres, souvent avec leurs récits épiques et romanesques, faussent l’aspect du monde chez le lecteur qui les considère comme étant la réalité. En effet, ils décrivent les faits de la vie si éloquemment que les gens s’attendent à un avenir riche, brillant et tumultueux. Ainsi, dans « Madame Bovary », Emma, élevée dans un couvent où elle a été marquée au fer par ses lectures romantiques dont elle a tiré une vision lyrique de l’existence, est déçue par la vie qu’elle mène et finit par se suicider.
De plus, une mauvaise interprétation des écrits d’auteurs peut avoir des conséquences chaotiques. En effet, lors de la deuxième guerre mondiale et après la falsification de l’idéologie nietzschéenne par sa sœur en l’acoquinant à l’idéologie du Reich, des écrivains nazis (Alfred Bämbler, Hermann Cysarz, etc.) ont détourné la pensée du philosophe. Ainsi, sa vision aristocratique et guerrière a été simplifiée au profit d’une idéologie barbare.
Pourtant, depuis la naissance de l’écriture, les livres ont été un moyen de conserver et de transmettre le savoir. Ainsi, Montaigne soutient dans ses essais qu’il faut fréquenter les grands auteurs pour s’imprégner de leurs expériences, ce qui permettra le dépassement de notre point de vue personnel et d’améliorer nos connaissances, résultats de nos expériences très limitées.
Les livres sont le lieu de l'accumulation de la pensée universelle, et donc du progrès : ils permettent