Le désir est l’ensemble des phénomènes organiques et psychologiques qui poussent à posséder un objet en vue d'en tirer plaisir. Cet objet peut être matériel ou non. Cette notion de désir est l’essence même de l’homme, le plus évolué des êtres vivants. Appartenant à la famille des homini­dés et à l'espèce Homo sapiens (« homme sage »). Traditionnellement défini comme « animal doué de raison », l'homme est aussi, selon Aristote, un « animal politique ». Ce serait en effet pour qu'il puisse s'entendre avec ses semblables sur le bon, l'utile et le juste que la nature l'aurait pourvu du langage. L’homme désir sans arrêt, il ne peut pas s’en empêcher et rien ne l’en empêchera. On peut en venir à se demander si ce désir ne conduirait il pas à un état malheureux, une condition malheureuse? On peut penser que le désir sert particulièrement à exprimer La faiblesse et le néant de l'homme. Ce qui nous paraît de plus grand dans le monde n'est que misère et que vanité. On n'est jamais content de son état : rien ne marque davantage la misère de l'homme. Oui, l'homme est un être qui a des désirs, mais il ne les choisit pas, il y est passif, les subit. Cependant, le désir peut également être considéré positivement. I – Le désir comme misère a) Le désir a une origine satanique et maléfique.
Le désir comme nous l’avons vu est l’essence même de l’homme, celui-ci ne peut vivre sans désirs et ils désir sans arrêt. Cependant il ne faut pas confondre désir et besoins, les besoins sont des besoins du corps et on peut les combler alors que les désirs sont très rarement satisfaits. Et si l’un d’eux l’est, un autre vient le remplacer immédiatement. Il y a deux sortes de désir à l’intérieur de l’âme, les désirs du corps (ou besoins) qui sont la soif, la faim, le désir de richesse ou de gloire et pour l’âme l’unique désir est la recherche de la vérité cependant, selon Platon, la forme instinctive du désir mène à la démesure, il est ressenti comme un appel du corps vers le corps