Dissertation sur le personnage
DU 24 AU 29 MARS 20H30 I DIMANCHE 27 MARS 15H
VA WÖLFL I NEUER TANZ
Ich sah : Das Lamm auf dem Berg Zion, Offb. 14,1
Et je vis l’agneau sur la montagne de Sion, Apocalypse 14.1
Élève du peintre Oskar Kokoshka, nourri des influences du Bauhaus, le plasticien VA Wölfl étend ses recherches plastiques à la scène. Le choc esthétique est au rendez-vous de partitions visuelles et sonores, dont la rigueur semble pouvoir à tout instant s’effondrer.
Comment fonctionne Neuer Tanz ?
CRÉATION
Vous avez été l’élève du peintre Oskar Kokoshka. Comment s’est déroulé le travail avec lui ?
V. W. : […] Ici, c’est à la fois un lieu de spectacle et de travail où nous avons constitué le White Cube. On travaille chaque jour, même quand les spectacles ne tournent pas. C’est très important. On fait des classes de chant, de danse classique, moderne parfois. Avant, on faisait du dessin, de la lutte, du piano, de la guitare, des trompettes et même de la danse baroque ! En fait, ça dépend des projets.
Vous comparez le White Cube à une feuille blanche, mais c’est aussi le lieu d’exposition idéal de l’art contemporain. Le voyez-vous comme un lieu de spectacle idéal ?
VA WÖLFL : J’ai travaillé auprès de lui à l’académie des Beaux-Arts de Salzbourg durant deux semestres, entre 1963 et 1967. Oskar Kokoshka nous donnait vraiment confiance. Il disait toujours que ce qu’on peignait était bien et nous donnait alors des bonbons. Il dégageait de bonnes vibrations ! Ce n’était pas seulement un bon enseignant, c’était un artiste et travailler avec lui était très réconfortant. Mais pourquoi l’ai-je choisi ? Je ne m’en souviens pas. Je voulais devenir peintre. Ensuite, j’ai gagné une bourse d’études et un prix d’honneur et je suis allé à la Folkwang Hochschule d’Essen pour étudier la photo.
Pourquoi ce passage de la peinture à la photographie ?
V. W. : Le spectacle, c’est aussi une sorte d’installation ou d’exposition ! Vous savez, dans beaucoup