Supplément au Voyage de Bougainville

Denis Diderot

La réflexion politique

Le Supplément au voyage de Bougainville est un dialogue écrit par Denis Diderot. A et B, discutent du Voyage autour du monde du navigateur français Louis Antoine de Bougainville paru en 1771. B propose de parcourir un prétendu Supplément qui en remet en question certaines évidences énoncées par Bougainville. A travers ce dialogue, nous allons relever les arguments qui traitent la réflexion politique comme l’anticolonialisme et l’appel à la révolte.

Pour commencer, aucune personne n’a le droit de coloniser un pays selon le vieillard l’essai. L'injustice est marquée par l'intrusion de la notion de possession, et elle s’exprime par la loi du plus fort ; Ce n’est pas parce que les colonisateurs découvrent une nouvelle terre qu’ils en sont possesseur. Les colonialistes profitent de la bonté du peuple colonisé ; ils habitent dans leurs cabanes, ils profitent de leur crédulité et de leurs coutumes et en contre partie, ils en font des esclaves, pillent leurs richesses et leurs ramènent des maladies, ce qui accentue l’absence de réciprocité entre les deux peuples. Ensuite, les colonisateurs se croient supérieurs aux peuples colonisés. Ils oublient qu’ils sont tous égaux et qu’il n’y a pas de différences, ils sont tous des enfants de la nature.

Puis, selon Diderot, les sociétés civilisées assujettis les hommes à des lois artificielles, arbitraires et contradictoires comme le code religieux, le civil et le code de la nature. Le code religieux et civil est celui qui engage le mariage à une infinité de formalités comme la pudeur la fidélité et la galanterie. Par contre, le code de la nature représente le code de la liberté, l’innocence, le bonheur, la vie simple et la tolérance. Pour le philosophe, la civilisation de l’homme l’introduit