Sujet : Peut-on opposer loisir et travail

« Si l'indolente oisiveté n'engendre que la tristesse et l'ennui, le charme des doux loisirs est le fruit d'une vie laborieuse. », par ces mots Jean-Jacques Rousseau affirme dans la Novelle Héloïse que le loisir est une conséquence d’une vie où le travail occupe la majeure partie. Certains viennent à affirmer des caractères antonymes au travail et au temps libre. Il semblerait donc que tout s’intègre dans le cadre du travail même le loisir. Ce qui semblerait donc s’opposer et se contredire pourrait donc être lié voir mêlé. Il s’agit de la notion de la non-simultanéité du travail et du loisir qui inflige ce concept commun. La vrai question est de savoir s’il existe un réel loisir où une échappatoire au travail. Peut-on échapper à la torture du travail et comment le loisir et le travail se rapprochent-t-il dans le cadre d’un système « sournois » ? Comment le loisir et le travail sont-ils deux concepts théoriquement antithétiques ? Qu’en est-il devenu du concept du temps « libre » dans le cadre de la modernité et de la société de consommation ? Comment le loisir permet-il le réveil de la conscience et du sujet, et quel serait le mode de vie idéal ?

Le travail et le loisir sont deux activité exclusivement humaine et humanisant qui s’oppose radicalement en théorie. Alors que le travail signifie une certaine perte de sois et impose un privilège des intérêts publiques au dépend de ses propres intérêts, les loisirs quant à eux sont un temps de repos et un moment d’intimité avec soi. Le travail originellement issu de la racine grecque Tripalium qui est un instrument soit disant de torture servant à immobiliser les grands animaux. Le travail n’est pas liberté et exclut toute action de la conscience. Etre à fond dans son travail nous fait oublier notre intérêt personnel voir notre identité, cette étape est nécessaire pour ne mettre en action que notre « mémoire d’habitude » qui nous permet d’exécuter parfaitement des