Dissertation Surr Alisme
La place accordée à la femme est tout autre après la Seconde Guerre mondiale. L’homme veut renverser l’ordre social, car jusqu’à présent, il se considère comme l’un des responsables de la décadence ayant conduit à ce massacre. Laissant derrière lui plus de cinquante millions de morts, il mettra tout en place pour oublier ce qu’il l’a conduit à la guerre. Le surréalisme, courant issu de la Seconde Guerre mondiale tentera tant bien que fer se peut, de renverser l’ordre établi. André Breton présentera une femme différente, d’autre comme Robert Desnos reprendrons des textes sacrés et leur conférons un caractère ludique.
Les poètes renversent l’ordre établi en explorant la femme au lieu de l’homme. En effet, Breton dans ses œuvres dépeint une femme complexe et inaccessible. À la lecture d’Union libre, on observe que la femme n’entre dans aucun cadre, aucun ordre chronologique n’est utilisé pour la décrire. Le poète débute par la flamboyance de la chevelure : « Ma femme à la chevelure de bois » au premier vers. Il suit avec l’image des jambes : « Ma femme aux jambes de fusée »au vers vingt-cinq. Enfin Breton termine son portrait en évoquant la présence des fesses de celle-ci : « Ma femme aux fesses de printemps. » Ainsi aucune structure n’est adoptée pour décrire la femme. Breton explore son corps de bas en haut de haut en bas, laissant libre cours à son imagination, ses pulsions. Il fait usage d’un langage recherché illustrant la complexité de sa muse, la femme. Il va même jusqu'à utiliser un langage diversifié sortant tout droit de son imaginaire. Ces termes étranges, par exemple, indiquent que l’auteur puise dans son inconscient : « Ma femme à la bouche de cocarde. » « Ma femme au sein de taupinière ». La complexité des mots octroie à la femme un caractère inaccessible, complexe, dans toute son irrationalité. Bref, Breton démontre que la femme prend une tout autre place dans la société.
Chez les surréalistes, la subversion apparait dans le code de