Le roman fantastique est apparu dans les années 1830, en pleine époque romantique. Qu'est-ce que le roman, en effet, sinon cet univers où l'action trouve son allure et ainsi sa forme véritable, où les mots de la fin sont prononcés pour éclairer le lecteur, où toute vie prend le visage du destin. Le monde romanesque et fantastique n'est que la correction de ce monde-ci, suivant le désir profond de l'homme. Car il s'agit bien du même monde. La souffrance est la même, le mensonge et l'amour. Les héros ont notre langage, nos faiblesses, nos forces. Mais eux, du moins, courent jusqu'au bout de leur destin, et il n'est même jamais de si bouleversants héros que ceux qui vont jusqu'à l'extrémité de leur passion et de leur capacité. C'est ici que nous perdons leur mesure, car ils finissent alors ce que nous n'achevons jamais. Pour Camus, l'intérêt du roman se rattache à la façon dont l'homme se sent situé et déterminé sur la terre. Les gens voudraient rester fidèles à leurs douleurs et à leurs passions, mais des "distractions" surviennent, et ils se laissent entraîner, à leur honte secrète, là où les nécessités de l'existence les détournent de leur monde intérieur. Camus donne lui-même dans L'Homme révolté des exemples de cette fabrication par le roman d'un destin cohérent où l'homme trouve une unité. La question que l’on se pose dans le cas des romans fantastiques mais avec une touche de réalisme, le héros doit-il est extraordinaire ? Afin de nous faire s’évadé du monde réel, ou bien le héros doit-il être banal ? Afin que le lecteur si reflète. Pour de nombreux écrivains comme Alexandre Dumas, Albert Camus et Maupassant, le héros doit posséder plusieurs facettes aussi bien dans sa personnalité que dans psychologiquement pour que le lecteur se captive et soit séduit par le roman. Dans un premier temps nous allons étudier que le personnage romanesque est un être extraordinaire, qui suscite le rêve. Dans un second temps nous verrons que le personnage romanesque est également