_ En 1849, la France est en pleine crise politique, ce qui va engendrer, au passage une crise économique et sociale. Un gouvernement instable, des politiciens incompétents, une incompréhension règne sur la France. A la même époque, le célèbre Victor HUGO connu pour ses talents d’écrivain mais aussi en politique, est élu à l’Assemblée législative. Le 9 juillet, il s’exprime devant une foule de citoyens français afin de dénoncer les problèmes sociaux sur lesquels il fallait selon lui, y remédier.
L’extrait de la fin de son discours en dit long…. Extrait du livre intitulé, DISCOURS SUR LA MISERE, et comme on le remarque le titre reflète le thème de ce discours. On pourrait comparer ce texte argumentatif à de grands textes, plus précisément, come à celui de René de CHATEAUBRIAND lui aussi victime du courant révolutionnaire de l’Europe ; ou encore à l’essai, quelques années plus tard, d’Aimé CESAIRE sur le colonialisme.
On remarquera le degré d’implication de l’auteur dans son discours puis, la critique d’une société mal guidée et au final, la critique du système politique. Mais d’abord voyons à quel point V.HUGO est indigné, comme impuissant cependant révolté face à cette situation. « la souffrance est une loi divine ; mais je suis de ceux qui pensent et qui affirment qu’on peut détruire la misère. » notons qu’il parle à la première personne avec un »je » et quelques lignes plus bas avec un « nous ».
De plus, il s’adresse directement à « ses accusateurs » soit les législateurs et les gouvernants.
Mais ce ne sera pas tout ! L’âme d’écrivain et de politicien lui permettront d’utiliser tout l’art de la rhétorique. L’auteur s’imprègne réellement de l’intérêt général et donc cherche à sensibiliser son auditoire, »j’aborde ici le vif de la question ».
Par exemple, lorsqu’il dit : »la misère est une maladie du corps social » la misère est décrite alors comme une pathologie ; puis continue avec « comme la lèpre était une maladie du corps