La société Maxence, une ETI dans le secteur d’activité d’imagerie médicale, comme beaucoup d’ETI française (à savoir les entreprises de tailles intermédiaire soit une catégorie d’entreprise située entre celle des petite et moyenne entreprise (PME) et celle des grandes entreprises (GE) soit comptant entre 250 et 4999 salariés) se voit confrontée au développement de son secteur d’activité, plus particulièrement encore sur le marché espagnol où la société possède une filiale (une entreprise contrôlée par une société dite maison mère) La société dont l’objectif est de continuer sa croissance sur le marché Européen est donc dans l’obligation de trouver des sources de financement et se retrouve confrontée à la complexité de l’évolution du système financier. Il s’agit donc de faire une synthèse sur le rôle du financement intermedié en Europe, incluant les mécanismes et limites de la création monétaire, la situation actuelle des banques européennes et notamment espagnoles, et enfin les défis auxquels les banques européennes se trouvent confrontées et les conséquences en résultant pour les entreprises de tailles intermédiaires (ETI). I Appréciation du rôle du financement intermédié en Europe, mécanismes et limites de la création monétaire. Le financement intermédié ou financement indirect fait intervenir des institutions financières (à savoir les banques centrales, établissements de crédit et assimilés, OPCVM (Organismes de Placement Collectif en Valeur Boursière pour l’épargne des Ménages), sociétés d’assurance et autres intermédiaires financiers) pour servir d’intermédiaire entre les agents à besoin de financement et ceux à capacité de financement. Ainsi le financement indirect désigne le mécanisme par lequel les établissements financiers collectent, d’un côté les dépôts et les épargnes des agents à capacité de financement (principalement ménages) et prêtent de l’autre aux agents à besoin de financement (principalement entreprises). Malgré le passage d’une économie de