B. L’accumulation du travail : un facteur de la croissance

Si pour Adam SMITH et RICADRO la croissance s’explique par l’accumulation de capital, nous pouvons aussi l’expliquer à l’aide de l’accumulation de travail. Ici, le travail représenterait non seulement la main de l'homme mais également de plus en plus son cerveau : salariés ou non-salariés, ouvriers ou président directeur général, chacun constitue le facteur travail. En outre, le travail joue un rôle important sur la croissance principalement grâce à l’accroissement de la population active qui, depuis 1945, augmente dans les pays développés. Ainsi, nous pouvons prendre en compte divers facteurs tels que la démographie, les flux migratoires, la durée des études, l’âge de la retraite mais aussi le taux d’activité (en particulier chez les femmes). En effet, pour ce qui est de la démographie et des flux migratoires, plus il y de travailleurs, plus il y aura de production or la production est nécessaire à la croissance car celle-ci correspond à une augmentation de bien et de service long terme. De la même façon, la durée des études engendre la qualification des travailleurs et plus un travailleur est qualifié, plus il travaillera efficacement et produira de richesses. Aussi, il en va de même avec le recul de l’âge légal de la retraite qui favoriserait la production et l’emploi et qui, d’après le directeur général du FMI « est l’outil le plus efficace ». Enfin, le taux d’activité est, en particulier chez les femmes, facteur de croissance dans le sens où il correspond au rapport entre le nombre d'actifs (actifs occupés et chômeurs) et l'ensemble de la population correspondante. Or, le chômage n’est pas facteur de production car les chômeurs de produise pas de richesse et c’est en cela que le taux d’activité est important car il détermine le nombre de personne qui travail et qui donc, produise des biens ou des services.

Les facteurs de production, soit le capital et le travail, expliquent en effet la