Est-il nécessaire de juger, d’aimer ou de haïr un personnage pour apprécier un roman ?

I le roman et le héros

A des destins d’exception

Romans de capes et d’épées, d’aventure, romans d’apprentissage, identification avec le héros (jeune homme ou femmes voulant échappé à son destin) ambition lecteur s’évade à travers les aventures de son héros

B des caractères non communs

Fortes personnalités, physiques particuliers (princesses de Clèves) (félicité Rougeon qui représente une partie de la population âpre au gain manipulatrice désireuse de pouvoir
Passion sans mesures (un amour de Swann, belle du seigneur…)

C nécessité de l’exemplarité

Le romancier transforme des existences banales en destins tragiques ou héroïques
Exemple : Gervaise, pauvres femmes banale dont Zola fait une héroïne.

II Les personnages médiocres

A Romans réalistes ou naturalistes

Volonté d’objectivité : insiste sur les mauvais côté des personnages comme Charles Bovary, sorte d’antihéros (loin du prince charmant)

Zola : « le premier homme qui passe est un héros suffisant »

B personnages au comportement proche de l’absurde

Des personnages médiocres afin de souligner l’absurde
Ex : Meursault dans l’étrangers qui ne sait pas exactement pk il tue l’arabe et qui n’a jamais éprouvé le moindre sentiment fort

C le personnage haïssable

Barmadu dans voyages au bout de la nuit est méchant, lâche mais qui défini la guerre et les hommes en insistant sur leur absurdité

Les romanciers mettent en scène des héros qui pourrait ne pas plaire au lecteur mais qui, par le défaut ou leur médiocrité attire le lecteur

D le personnage dans le nouveau roman

Héros inexistant, transparent comme dans

Ou encore dont l’identité et le passé reste très mystérieux comme Magnus de

Il peut enfin arriver que le personnage narrateur soit davantage spectateur qu'acteur. Dans ce cas, il donne à voir plutôt qu'il ne s'expose, il rend compte d'événements plutôt qu'il ne