Dissertation : l’accroissement de la dette publique francaise est-il risque ?
Faisant l’actualité depuis maintenant près de deux ans la crise économique est aujourd’hui toujours une réalité préoccupante. La crises financière éclata pendant l’été 2007 suite à la crise des «subprimes» aux Etats-Unis et se propagea rapidement dans la plupart des économies notamment à travers le phénomène de titrisation. La France voit son taux de chômage augmenter depuis début 2008, il atteint 9,6% pour le deuxième semestre 2009. Comme nombre de ses voisins européens, elle se voit dans l’obligation de mettre en place des plans de relance pour soutenir l’activité économique. Malgré une dette publique atteignant 1208,8 milliards d’euros en 2007 (63,8% du PIB), le gouvernement français a injecté environ 26 milliards d’euros dans l’économie dans le cadre de la relance, soit 1,3% de son PIB. L’attribution de cette somme est alors prévue en trois postes spécifiques : remboursement aux entreprises pour desserrer les contraintes pesant sur leur trésorerie (11,4 milliards d’euros), financement du programme d’investissement public et de soutien à l’activité économique et à l’emploi (11,1 milliards d’euros) et investissements supplémentaires permettant de moderniser et développer les infrastructures ferroviaires, énergétiques et les services postaux (4 milliards d’euros) . Nicolas Sarkozy souhaite compléter le projet de relance par un grand emprunt national en 2010 qui selon la commission Juppé-Rocard sera à hauteur de 20 à 30 milliards d’euros. La dette publique est définie comme l’ensemble des engagements financiers pris sous forme d’emprunts par l’Etat, les collectivités publiques et les organismes qui en dépendent directement. Elle résulte de la différence entre les produits des administrations publiques (recettes fiscales en particulier) et les charges (notamment les dépenses budgétaires). La dette publique se distingue du déficit budgétaire au sens où elle résulte de la variation