DISSERTATIONDefeu Soufo Laura Les récits autobiographiques se sont multipliés durant les siècles. De la même manière Sido de Colette en est un parmi beaucoup d’autres. Cependant la manière poétique et nostalgique avec laquelle Sido décrit son enfance dans ce recueil reste unique. On retrouve les mêmes caractéristiques lyriques dans les nouvelles qui constituent les Vrilles de la Vigne ce qui explique la publication en un seul …afficher plus de contenu…

Colette décrit pour cela toujours des souvenirs d’enfance. Or les souvenirs sont souvent un mélange entre faits réels et images qui sont issues de notre subconscient et qui peuvent donc être assimilées à de la rêverie. De plus chez Colette les souvenirs racontés sont pour la plupart assez lointains et la rêverie d’autant plus importante. En ajout aux émotions enfantines que lui procuraient ces êtres chers, leur description était donc bien souvent idéalisée. Sido, la mère de Colette était un personnage central de son enfance, c'est donc naturel qu’elle soit décrite à sa juste valeur dans le roman. En effet quand nous est introduit le personnage de Sido on découvre une femme bienveillante qui dès son arrivée après un long voyage s’occupe et s’inquiète de toute la maison. Cependant très rapidement on découvre une nouvelle dimension au personnage de Sido. Lorsqu’elle se …afficher plus de contenu…

Il est donc évident qu’on retrouve plusieurs passages et nouvelles dont elle est le sujet principal, décrite de façon glorieuse voire même religieuse. Étant enfant, la maison de Colette abritait un grand jardin qui jouait un rôle central dans la famille de Colette. C’est comme cela qu’elle le décrit lorsqu’elle explique que leur jardin est bien différent des jardins voisins. En effet pour Colette son jardin est un lieu clos qui sert d'abri à son imagination débordante. Avec ces grands mûrs et ces grands arbres, le jardin arrivait à laisser perdurer le calme dans la famille qui contrastait avec les bruits extérieurs. Cette sérénité lui étant tellement précieuse, Colette retranscrit ce sentiment dans son livre de manière à décrire le jardin comme étant un sanctuaire unique dans lequel elle a eu la chance de grandir. C’est l’image du loecus amoenus que