Dissertation sur le coup de prague
A l’Ouest les démocraties dites « libérales » avec la France, le Royaume-Unis et les Etats-Unis et à l’Est les démocraties « populaires » avec l’URSS et ses vassaux. Les deux camps ne sont pas encore en conflits officiellement mais la divergence de courant de pensé laisse entrevoir une mésentente entre ceux-ci. La Tchécoslovaquie est alors sous la présidence de Bénès, un libéral. Cependant, de fortes tensions existent entre les démocrates et le parti communiste qui s’affermit avec notamment le support de Staline. Le premier ministre, Klement Gottwald est d’ailleurs lui-même un communiste et est un proche de Moscou. Ainsi, comme le montre l’affiche de propagande, Gottwald est, si l’on veut reprendre les termes de celle-ci, l’ami de Staline. Les deux dirigeant sont représentés …afficher plus de contenu…
Ainsi, la nouvelle d’une Tchécoslovaquie tombée aux mains des soviétiques affole les pays d’Europe de l’ouest ainsi que l’opinion publique. Après tout, il s’agit là d’un des pays d’Europe de l’Est ayant connu la démocratie durant l’entre-deux-guerres alors même que la plupart sombraient dans le totalitarisme. C’est donc le dernier bastion des démocratie libérales dans la sphère soviétique qui tombe. Winston Churchill rend bien compte de la situation se déroulant alors en Europe avec son expression : « le rideau de fer ». La barrière idéologique est alors devenue une barrière géographique, et les deux blocs de la Guerre Froide émerge. La perspective d’une troisième guerre mondiale met fin à la