Dissertation y-a-t-il des limites aux interventions techniques sur le vivant?
Question 1 :
On remarque tout d'abord qu'une partie des points suit bien le gradient géothermique de la croûte continentale. Ces endroits de la Terre sont peu profonds donc facilement accessibles. Cependant, leur exploitation n'est pas intéressante puisqu'ils ne représentent pas de températures particulièrement élevées. Le dernier point suivant le gradient géothermique continental, à savoir Soultz, en Alsace, est intéressant à exploiter, puisqu'il représente une température relativement élevée, à savoir 203°C, seulement, il est à 5.01km de profondeur ce qui le rend difficilement accessible. Une autre zone sur le graphique se démarque, celle constituée des points 7, 8 et 9. En effet, à Ogashi et Hijiori au Japon, et à Hyrdalshuggur en Islande on trouve des températures très élevées, intéressantes puisque ces points ne sont pas très profonds c’est à dire à 2.2 km maximum. Ils sont donc exploitables facilement.
Question 2 :
• Guadeloupe
Le flux de chaleur mondial nous montre qu’en surface les exploitations géothermiques sont intéressantes dans un domaine de rift, c’est à dire les dorsales et des points chauds. En revanche, en profondeur, le gradient géothermique nous montre que l’exploitation géothermique peut se faire en zone de subduction essentiellement car on peut voir que dans les contextes géodynamiques de subduction le gradient correspond à entre 10 et 50 °C tous les 100m alors que par exemple on peut voir que dans les bassins sédimentaires c’est seulement entre 1 et 3°C tous les 100m. De plus la température du fluide circulant est très élevée en zone de subduction (>150°C) comparé aux autres contextes comme les bassins sédimentaires