Dissertation – École des femmes
I. Première partie.
La comédie de Molière est une des plus représentatives de la littérature française du XVII siècle et même jusqu’à nos jours. Elle fait rire et divertir son publique à partir des critiques vers la société et ses moeurs. Mais pour comprendre l’écriture de Molière on doit d’abord comprendre ce que c’est la comédie.
Dans un premier temps on retrouve le comique de mots comme dans l’exemple de l’École des femmes, ou Molière choisit pour le barbon le prénom <<Arnolphe>> qui désigne Arnulphus <<le patron des maris cocus>> ou dans sa pièce Le Malade imaginaire ou Toinette, la servante, utilise en permanence des mots qui trompent Argan, le malade imaginaire, comme dans l’Acte I scène 2 puisqu’elle ne laisse pas parler le vieil homme en se plaignant d’une douleur inéxistante et qui le met en colère. En outre, le mot “malade” a une double définition dans l’oeuvre, Toinette l’utilise comme l’expression <<vous êtes un malade>> pendant que celui-ci est bien convaincu que c’est sur sa condition physique dont il se croit victime.
Dans un deuxième temps, en rentrant plus dans l’oeuvre, précisement l’Acte I scène 4 de l’École des femmes, on connait une confusion ou un comique de situation au moment où Horace ne se rend pas compte qu’Arnolphe est la même personne que Monsieur de la Souche et donc il lui confit tranquilement ses rencontres avec la jeune femme ne sachant pas qu’il est le troisième personnage de son histoire. Cet événement c’est aussi celui qui va créer toute l’intrigue de l’histoire et donc le quiproquo entre Horace et Arnolphe. Il est un moyen de divertissement grâce aux apartés qu’accorde Molière au cocu pour se lamenter. Au fur et à mesure du déroulement de l’histoire les confidences d’Horace et d’Agnès à Arnolphe sur son idylle vont aidé à compléter le comique de situation en lui accordant un ton de voix tragique qui nous envoit au troixième type de comique: le comique de geste. Celui-ci est un des plus