Dissertation
Rappelons qu’un plan en trois parties n’est nullement exigé. Toute organisation cohérente est recevable.
Quelques pistes :
→ l’écriture autobiographique est une manière de conserver la saveur de la vie. - l’écriture autobiographique comme résurrection du passé.
- thématique privilégiée de la naissance, de l’enfance, de la maternité, des origines.
- retour aux sources : eau symbolique chez Colette.
- ressusciter le passé, le revivre de façon encore plus intense sachant qu’il s’éloigne, sa valeur n’en est que plus précieuse. L’épisode de la madeleine dans Du coté de chez Swann de M.
Proust est emblématique de la persistance presque magique du souvenir. - l’écriture autobiographique comme préservation de la saveur de la vie.
- importance des sensations : « je me pétrifiais, fascinée par l’éclat lumineux des fruits confits, la floraison bigarrée des bonbons acidulés ; vert, rouge, orange, violet » S. de
Beauvoir.
- plaisir de la nostalgie : « Rien qu’à parler d’elle je souhaite que leur saveur m’emplisse la bouche au moment de tout finir ».
- précision des détails : accumulation des notations enfantines chez Albert Cohen. C’est l’essence même de la vie que saisit l’autobiographe. Colette continue à se nourrir symboliquement à la fontaine de jouvence recréée par le souvenir. Rôle des images. Valeur fondatrice des sensations. Corrigé Bac 2007 – Série L – Français – Métropole www.sujetdebac.fr
- dimension poétique et lyrique : proses très poétiques et intimistes, dimension incantatoire qui vise à célébrer le passé. Hymne scandé par les invocations « ô » chez Colette et Cohen.
L’art est donc un paradis retrouvé, l’enfance devient un refuge idéalisé puisqu’elle correspond à une époque où la question de la condition humaine ne se pose pas encore.
→ l’écriture autobiographique doit aussi permettre de se préparer à la mort - une œuvre de lucidité
- l’écriture de soi doit permettre d’éclaircir un souvenir