Dissertation
On distingue chez un joueur, différents modes de consommation plus ou moins importantes:
la consommation occasionnelle, irrégulière, il n'y a pas d'abus, pas de dépendance. C'est une consommation «dite normal». Le joueur fait quelques parties de temps en temps, il s'amuse en jouant mais peut s'arrêter facilement.
la consommation régulière: le joueur joue régulièrement, parfois mêmes plusieurs heures par jour mais sans conduite addictive. Il aime jouer et les jeux vidéos sont un de ses passes-temps favoris comme pourrais l'être le sport ou la lecture. Il garde totalement le contrôle sur cette activité, il est capable de s'arrêter rapidement. Même si la consommation est importante quantitativement, elle n'a rien d'inquiétant.
la dépendance correspond au stade ultime de la consommation maladive. Dans la vraie dépendance on retrouve une perturbation du fonctionnement sociale, intellectuel et affectif des joueurs qui s'organise autour du jeu. On retrouve deux types de dépendance:
la dépendance psychique: désir instant et persistant de jouer. L'état mental est caractérisé par un sentiment de satisfaction et une impulsion psychique à s'adonner au jeu vidéo afin d'obtenir un plaisir ou afin d'éliminer une tension ou un malaise.
la dépendance physique est un état d'adaptation d'un organisme se manifestant par d'importants troubles physiques lorsqu'on suspend ou que l'on empêche l'activité. Il n'y a pas une dépendance physique aux jeux vidéos, contrairement à des drogues comme la nicotine ou l'alcool. En effet à l'arrêt de l'activité, il n'y a pas de syndrome de sevrage. Il ne faut pas confondre la dépendance physique avec les troubles physiques comme l'amaigrissement qu'on peut retrouver chez un joueur qui joue tellement qu'il en oublie de s'alimenter.
On peut donc parler de réelle dépendance aux jeux vidéos, avec l'apparition d'une dépendance psychique et perturbation de tout le fonctionnement du joueur, au niveau