Dissertation
I. L’origine de la souveraineté.
La théorie relative à l’origine de la souveraineté.
L’existence de l’Etat se manifeste à l’occasion de l’exercice de son pouvoir, lequel est souverain par nature. Cette « souveraineté-puissance » traduit le pouvoir de l’Etat, lequel est un élément de pur fait. Mais on s’accorde à reconnaitre ce pouvoir de l’Etat, il paraît possible de s’interroger sur sa légitimité : d’où provient ce pouvoir ? Qu’est-ce qui justifie l’existence de pouvoir au sein d’un groupe particulier. D’où le pouvoir de l’Etat tire-t-il sa légitimité ? Si cette question renvoie une nouvelle fois l’idée de souveraineté, il ne s’agit plus de la « souveraineté-puissance », mais de la « souveraineté-légitimé ».
L’idée de « souveraineté légitimé » suppose que le pouvoir de l’Etat tire son origine d’un certain ordre des choses. La toute-puissance de la structure étatique ne se comprend que parce qu’elle est conforme aux constructions juridiques en vigueur dans une société à un moment donné. Il faut alors justifier la souveraineté de l’Etat.
S’il existe des gouvernants, il existe aussi, par la force des choses des gouvernés. « Le pouvoir de commander sous la sanction de la contrainte qu’exercent les gouvernants, est-il légitime ? Lui doit-on obéissance ? S’il est légitime et si on lui doit obéissance, pourquoi en est-il ainsi ? » 2 réponses : soit cette souveraineté est issue des hommes eux-mêmes, soit au contraire, elle trouve son origine à l’extérieur de ceux-ci. Extérieure aux hommes, la souveraineté est alors d’origine spirituelle, issue de Dieu lui-même ; intérieure aux hommes, la souveraineté se laïcise et sécularise.
La souveraineté de droit divin.
Ces théorie sont les plus anciennes, ce n’est qu’au XVIIème siècle que les philosophes commencèrent à poser les bases d’une société dénuée de fondements d’ordre spirituel.
Les conceptions mythiques ou religieuses
Les conceptions hébraïque et