Q uand on raconte , on est soumis à la temporalité . Il faut savoir éliminer les détails inutiles pour mettre en valeur des détails significatifs . Mais un récit peut plus ou moins rendre compte des évènements quand ils sont dit . Peut-on tout dire ? Excepté ce problème d’idéalisation du réel par le récit , on rencontre un problème de communication quand on expose ou quand on exprime des idées . Qu’est-ce qui assure l’efficacité de ma parole ? Comment garder l’attention de mon auditoire ? Ne vaudrait-il mieux pas pratiquer la communication sur des convictions argumentées ou sur l’usage de la démonstration ? Peut-on dire tout ce dont on a envie, sans se contredire ? Que faut-il interdire pour que l’échange , la communication soient sans obstacle ? L’interdire , limite l’intolérance , mais ne restreint-t-il pas la tolérance ? L’interdit n’empêche pas l’intolérance d’avancer puisque souvent cette interdiction n’est pas prise en compte .
Mais pour la communication faut-il interdire de persuader de n’importe quel manière qu’il soit ? Peut-on dire qu’au final le meilleur discours serait le scientifique ? Grace à ses méthodes innovantes nous pourrions trouver une méthode pour exprimer les nouvelles inventions . Mais d’un autre coté le langage scientifique , n’est-il pas trop scientifique et n’en oublie-t-il pas la nature des choses ?

Dans un premier temps , nous essaierons de trouver comment exploiter une expression de nous-mêmes , qui favoriserait le développement de l’humain . Dans un seconde temps , on verra si le réel a une possibilité d’être pensé dans les langues de la culture , ou être pensée scientifiquement . Les Sophistes pensaient être bons partout et de pouvoir tout enseigner à tout le monde . Ainsi , que des maitrises de persuader n’importe qui de tout . Aujourd’hui , nous pouvons dire que les publicitaires continuent dans le sens des Sophistes . Socrate , s’est attaqué aux Sophistes , puisque selon lui on ne peut pas tout dire sans manquer de se