• Au vu des connaissances actuelles, nous pouvons préciser que la lumière est envoyée sous forme de rayons traversant le cristallin, puis l’humeur vitrée, qui focalisent une image formée sur la rétine. Ce tissu nerveux génère des signaux nerveux élémentaires appelés potentiels d’action qui sont envoyés au cortex visuel primaire à l’arrière du cerveau. Le cortex visuel construira, en fonction des signaux reçus, une représentation visuelle de l’objet.
• La rétine est tapissée de nombreux photorécepteurs tels que les cônes qui prédominent auniveau de la rétine centrale et les bâtonnets surtout abondants dans la rétine périphérique.
• En ce qui concerne les couleurs, ce sont les cônes qui permettent de les distinguer (document 3).
Cette vision des couleurs est dite « chromatique » car ce sont ces photorécepteurs qui contiennent des pigments photosensibles au bleu, vert et rouge qui sont les trois couleurs primaires. Les longueurs d’onde du bleu (entre 440nm et 480 nm), du vert (entre 520nm et 560nm) et du rouge
(entre 600nm et 700nm) stimuleront plus ou moins ces trois catégories de cônes comme le montre le graphe présenté. La fréquence des potentiels d’action traduira le degré de stimulation du cône.
Le cortex visuel recevra des signaux venant des trois types de cônes et construira une représentation visuelle colorée par synthèse additive. On rappellera que l’association rouge+vert+bleu donne du blanc. Par synthèse additive des 3 couleurs primaires, le cerveau pourra reconstruire et distinguer des milliers de couleurs différentes.
Conclusion : L’œil est bien un capteur de lumière, un récepteur et non un émetteur de lumière, ce qui contredit l’hypothèse d’Aristote. La perception des couleurs fait intervenir des photorécepteurs spécifiques qui émettent des signaux et le cortex visuel qui les analyse et construit une représentation visuelle propre à