Roland Giguère auteur de La main du bourreau finit toujours par pourrir et Louis Hémon de Maria Chapdelaine, érigent le portrait des Canadiens français ayant vécus à des époques différentes, marquées par un moment d'inertie poussant ainsi à se demander s’il ne s'agit tout simplement pas d'un refus du peuple à se prendre en charge.(sujet amené) toutefois, en analysant les deux textes on constate qu'il n'est pas question d'un refus, mais plutôt d'une impossibilité à se prendre en charge.(sujet posé) Afin de présenter la tyrannie présente au sein du peuple canadien-français, nous verrons que dans un cas celui-ci est endoctriné par le discours idéologique du clergé et que dans l'autre il est victime de la grande force de l'oppresseur.(sujet divisé)

Pour le peuple canadien-français, dont il est question dans l'extrait de l'oeuvre de Maria Chapdelaine, la cause de son incapacité à se prendre en charge émane de l'endoctrinement du clergé par sont discours idéologique. ( 1ère idée principale) En effet, le clergé se substitue au peuple en s'exprimant en son nom ne lui laissant, par conséquent, aucune place. D'ailleurs, le fait qu'il soit indissociable l'un de l'autre à l'intérieur des discours prononcer par les dirigeants de l'église rend les Canadiens français impuissants vis-à-vis tout changement possible.(1ère idée secondaire) Cette affirmation est, en effet, marquée par l'utilisation du «nous» à vingt reprises à l'intérieur de l'extrait.(preuve) En outre, la répétition, en plus de désigner un groupe de personnes dont fait partie le locuteur, démontre la domination qu'exerce le clergé sur son peuple à cette époque en renforçant l'aspect du «nous».(justification) Cette oppression du clergé est également accompagnée de menaces faites au peuple par l'utilisation d'interdictions poussant ainsi celui-ci à se conformer aux règles de l'église.(2e idée secondaire) Ainsi, ces interdictions sont implantées à l'intérieur du discours du clergé à plusieurs reprises dans le