dissertation
La scène se passe en Grèce Antique au IIIème siècle avant Jésus-Christ. Le débat que mènent plusieurs hommes devant un temple d'Athènes fait rage. Protagoras lance de façon clairement conclusive : « L'homme est la mesure de toute chose ». Cette phrase, scandaleuse et provoquante qui lui a valu un procès a été longtemps réutilisée par un grand nombre de philosophes dans le but de condamner les courants sophistes et sceptiques. L’un de c’est philosophe fut Platon
Autoaffirmation scandaleuse pour un Grec, qui valut d'ailleurs à Protagoras un procès et un ostracisme! Quoi qu'il en soit, cette parole résonne à travers les siècles comme une provocation. Notons que Platon s'empresse
Le père antique du relativisme est Protagoras qui affirme que l’homme est le critère, l’étalon, l’unité de mesure qui détermine les choses ; ce qui revient à dire qu’il n’y a pas d’absolu ou d’universel : le bien, la justice la vérité sont reliées à la vision unique de l’individu. Notamment celle de la sensation éprouvé par un homme comme par exemple : il peut faire chaud pour un individu et froid pour un autre, de cette façon, tout serait vrai et ainsi toutes les opinions serrais égales, ou le sens et la valeur des croyances et actions humaines n’auront pas de références universelle, puisqu’il n’y a pas de réalité absolue, alors il n’y a pas non plus de vérité absolue ou de savoir. De ce fait le savoir est donc impossible, seul le niveau de l’opinion, au sens philosophique de doxa (ensemble d'opinion, de préjugés populaires ou singuliers) peut être atteint par l’homme. Dans ces conditions le vrais c’est seulement ce que la majorité des hommes croient à un moment donné, l’opinion qui l’emporte par la persuasion est donc la seule vraie. Ainsi Protagoras avance que la vérité est de l’ordre du relatif : tout ce qui est objet de représentation et d’opinion pour quelqu’un est immédiatement doté d’une existence relative à lui. La pensée relativiste nie en effet la