Dissertation
Le corpus se compose de textes d’origine diverses. Les documents issus d’articles de presse, une étude sociologique ainsi qu’une photographie représentant des gens piétinés et écrasé dans une tribune exposant le thème de la violence et d’un peuple assoiffé de violence. De fait ce corpus retrace l’évolution du spectacle par la violence depuis l’antiquité à nos jours, ce qui nous amène à nous poser l’interrogation suivante : En quoi la violence sportive reflète elle la violence de la société ? Afin de répondre à cette question, nous nous interrogeons sur la discipline belliqueuse du sport et ses manifestations pour en suite en trouver les raisons. La violence remonte loin dans le temps et à toujours existé à travers le temps. A l’époque des romains, dans l’antiquité, la violence offrait déjà un spectacle, un moyen de se divertir. L’extrait dans « Gladiateur » de Johan Heilbron et Maarten van Bottenburg évoque le combat mort des gladiateurs dans l’amphithéâtre. Il fait également pars d’une création en 1990 d’un nouveau sport qui est le « combat ultime », il n’y a aucune règle, c’est la loi du plus fort, une émission qui fait place à des images de grande violence. Dans « Le coup de boule », Pascal Duret prolonge l’idée de la violence sportive avec l’acte de Zidane lors de la coupe du monde de football en mettant un coup de boule à un joueur adverse. Le public est donc acteur de cette violence. Dans ce même extrait l’auteur souligne la complicité du public car le geste est assumer par Zidane et il se dédouane. L’article « Dans la foule », Laurant Mauvignier ajoute que le public apprécie la violence, le public est ignorant. Il fait également part de la violence vécue en direct dans les gradins. La photographie prolonge car l’on peut constater sur le visage des gens la frayeur et la panique face à la violence, il y a une perte d’humanité. Johan Heilbron et Maarten complète en constatant la transgression totale ainsi que le vécu de la