Descartes, dans son Discours de la méthode nous dit que chaque homme nait doté d’une raison, mais chacun fait le choix de son bon usage ou non, afin d’accéder à la connaissance, je cite « ce n’est pas assez d’avoir l’esprit bon, le principal est de l’appliquer bien ». Nous allons chercher à savoir ce qui pousse les hommes à l’appliquer bien, certains même emploient tous leurs moyens, tous leurs efforts à chercher cette connaissance, ils en oublient parfois de jouir de la vie. La connaissance est le fait d’avoir une idée exacte d’une chose, de son sens, de ses caractères, de son fonctionnement. Le sujet nous invite à savoir quelles sont les raisons qui poussent les hommes à un effort de connaissances, pour quels motifs ? Dans quels buts ?

L’homme cherche à connaître pour différents motifs. La science, disait Aristote, est fille de curiosité, d’étonnement et d’émerveillement constitutifs de l’esprit. C’est-à-dire que l’effort de connaissance répondrait à une attente de notre esprit, une curiosité qui utilise la science pour y répondre. Pour les scientifiques, il s’agit de percer les secrets de l’univers, en découvrir les lois fondamentales, afin de s’approcher de la réalité et acquérir ladite connaissance. La science satisfait des exigences spirituelles, la recherche de la vérité en est le principe.
La connaissance satisfait un désir de liberté, elle permet à l’esprit de s’affranchir des superstitions, des craintes, des prétendus savoirs, c’est d’ailleurs ce que Bertrand Russell nous dit dans son texte Problèmes de la philosophie : on se libère de la prison dans laquelle nous nous enfermons. Et selon Kant, les opinions, les croyances, les convictions, ne font pas partie de la connaissance, ils resteront infiniment éloignés de la vérité. En revanche lorsque Thalès a énoncé son théorème, non seulement il a dégagé une propriété incontestable pour une série totale d’objets du même type (les triangles) mais encore, ce qu’il a ainsi affirmé pouvait être repris par