Dissertation
Le roman met en scène un personnage-narrateur, Meursault, vivant en Algérie française. Il reçoit un télégramme annonçant que sa mère vient de mourir. Il se rend à l’asile de vieillards de Marengo, près d’Alger, assiste à la mise en bière et aux funérailles sans prendre l’attitude que l’on attend d’un fils endeuillé. Le héros ne pleure pas, ne veut pas simuler un chagrin qu'il ne ressent pas.
Après l'enterrement Meursault décide d'aller nager, et rencontre Marie, une dactylo qu'il connaissait. Ils vont voir un film de Fernandel et passent la nuit ensemble. Le lendemain, son voisin Raymond Sintès, un proxénète, lui demande d'écrire une lettre pour humilier une maîtresse, une Maure envers qui il s'est montré brutal ; il craint des représailles du frère de celle-ci. La semaine suivante, Raymond frappe et injurie cette femme, et est convoqué au commissariat et utilise Meursault comme témoin. En sortant, il invite Meursault et Marie dans un cabanon au bord de la mer, appartenant à son ami Masson. Marie demande à Meursault s'il veut se marier avec elle, il répond que ça n'a pas d'importance, mais qu'il le veut bien.
Le dimanche, après un repas bien arrosé, Meursault, Raymond et Masson se promènent sur la plage, et croisent un groupe d'Arabes, dont le frère de la jeune femme. Une bagarre éclate, au cours de laquelle Raymond est blessé au couteau. Plus tard, Meursault, seul sur la plage accablée de chaleur et de soleil, rencontre à nouveau l’un des Arabes, qui à sa vue sort un couteau. Meursault, ébloui par le reflet du soleil sur la lame, prend le revolver que Raymond lui a prêté, tire au jugé et abat l’Arabe d'une seule balle. Sans état d'âme particulier, il tire quatre autres coups sur le corps (ce qui lui sera compté à charge comme excluant la légitime défense et l'homicide involontaire). Fin de la première partie.
Dans la seconde moitié du roman, Meursault est arrêté et questionné. Ses propos sincères et naïfs mettent son avocat mal