DISSERTATION SUR PHEDRE :

Introduction :

En 1677, Phèdre constitue l'apogée de l'oeuvre tragique de Racine. Phèdre est une tragédie qui recevra beaucoup de succés mais qui sera très vite censuré par les ennemis de l'auteur, Racine. Ce dernier respecte les 3 régles de la tragédie classique à savoir : la catastrophe = dernier évenement d'une tragédie qui est malheureux (mort ou séparation). Il y a donc obligatoirement des passions violentes qui opposent les personnages et finissent par les broyer. Dans la tragédie de Racine cette règle est bien présente, notamment le suicide de Phèdre, la mort d'Hippolyte, le chagrin de Thésée qui a envoyé son fils à la mort, la tristesse d'Aricie qui pour la seconde fois perd un être aimé, assassinés les deux fois par Thésée. Les personnages sont dominés par le Destin, la fatalité. C'est une force contre laquelle, la volonté des hommes ne peut rien. C'est ce qui est fixé de toute éternité et dans Phèdre cette règle est aussi respectée. Notamment quand Phèdre ne veut au départ rien dire sur ses vrais sentiments pour Hippolyte et qu'elle èspère d'eux qu'ils disparaissent avec le temps. Elle est malheureusement déstiné à avouer son amour et donc provoquer la tragédie. Le but de la tragédie est la catharsis = la « purgation des passions ». Il s'agit de faire éprouver au spectateur la terreur et la pitié, terreur devant le actes que les personnages sont capables de commettre et pitié devant le sort qui leur est réservé. Dans Phèdre, le spectateur est terrorisé par l'action que développera l'aveu incestueux de Phèdre, et éprouve de la pitié devant le sort injuste qui attend Hippolyte. Racine a donc respecté les trois grandes règles de la trégdie classique mais pouvons nous pour autant croire et se reconnaître en certains des personnages de la tragédie ? La tragédie apporte t-elle vraiment une vision différente au spectateur ? Dans une première partie, nous verrons la position de Racine avec les règles et dans une seconde on pourra