La condition humaine

Samuel Beckett est un écrivain, dramaturge et metteur en scène d’expressions anglaises et françaises.
Il est le fondateur du théâtre de l’absurde associé à sa pièce « En attendant Godot ».
Samuel Beckett est un personnage très pessimiste face à la condition humaine.
Nous pouvons le remarquer plus précisément dans son œuvre s’intitulant « Fin de Partie ».
Il faut savoir que cette pièce a été écrite après la Seconde Guerre Mondiale mais aussi après la Shoah.
( * Shoah = connue également sous le nom d’Holocauste[1], est l'extermination systématique par l'Allemagne nazie des trois quarts des Juifs de l'Europe occupée[2], soit les deux tiers de la population juive européenne totale et environ 40 % des Juifs du monde, pendant la Seconde Guerre mondiale. )
Ce traumatisme a remis en question l’idée de l’humanisme et c’est pourquoi Beckett comme tous les autres écrivains d’après 1945, s’intéresse à une définition de l’humanité différente.
Quelle vision de l’Homme et de l’Humanité Beckett nous fait-il découvrir dans Fin de partie ?
Nous verrons plusieurs facettes de l’humanité avec tout d’abord, une humanité désarmée et souffrante, puis une humanité qui disparait pour enfin terminer sur une humanité sans pitié et sans Dieu. I) Une Humanité qui souffre.
Tout d’abord => Tous les personnages ont un handicap. Hamm est dépendant de Clov pour déplacer son fauteuil tandis que Nall et Negg ne possèdent plus leurs jambes à cause d’un accident de tandem survenus dans les Ardennes. (P29) Logeant dans des poubelles, ils ne peuvent plus avoir de liens d’affections même pas s’embrasser. Clov lui, est le seul à pouvoir se tenir debout seulement c’est parce qu’il ne peut pas s’asseoir.
Les personnages sont donc, tous contraints à l’immobilité mais aussi aux problèmes de leur sens.
En effet, Hamm est aveugle (P16), Nagg devient sourd. (P33)
Leurs discussions tournent toujours autour de leur sens, les personnages s’interrogent souvent sur