Dissertations et memoies universitaires
Outre le salaire, la formation interne et l'intégration dans l'entreprise sont des éléments auxquels les jeunes techniciens accordent une grande importance.
Gare aux idées reçues. Être technicien ne signifie pas forcément faible rémunération. Plutôt attrayante chez Areva (un débutant pourra prétendre à 21000 € par an minimum), elle est encore plus confortable chez EDF (entre 21000 € et 25000 € au départ, en fonction de la formation initiale, de l'intéressement et des bonus liés aux résultats). Dans l'ensemble, les salaires sont plutôt attractifs. « Le marché est très tendu, nous avons donc tout intérêt à nous aligner sur des rétributions à peu près équivalentes », résume Bertrand Auvray (Koné).
Priorité au tutorat
Seulement voilà, le salaire ne fait pas tout. Il n'est qu'un facteur parmi d'autres qui, s'il est insuffisant, pourra inciter le technicien concerné à aller chercher mieux ailleurs. Mais d'autres éléments se révèlent beaucoup plus incitatifs dans la fidélisation. L'accueil, l'intégration dans l'équipe, l'encadrement sont déterminants pour des jeunes qui débutent dans l'entreprise. « Ils auront besoin d'un chef d'équipe capable de les aider, de les parrainer. Le sentiment de proximité sera essentiel », estime encore Bertrand Auvray. Priorité donc au tutorat pendant la période d'intégration. Les débutants et les peu confirmés pourront ainsi se familiariser avec les process et les règles de l'entreprise. Suez a également mis en place un programme lié au départ à la retraite de ses techniciens, chargés de transmettre leurs compétences aux plus jeunes. « C'est en même temps pour les plus anciens une véritable reconnaissance de leur métier », souligne Florence Cariou.
Dans «technicien», il y a «technique», un mot qui signifie qu'au-delà du métier lui-même les jeunes sont bien souvent des passionnés de leur domaine. « Les premières années, ils attachent beaucoup d'importance à la formation interne, déclare