Méthodologie – Dissertation philosophique

Au brouillon
Avant de rédiger l’introduction, il est nécessaire d’analyser le sujet pour trouver une problématique que l’on s’engagera ensuite à traiter. Pour être fructueuse cette analyse, doit comporter une première phase de mise à distance des idées les plus immédiates. En d’autres termes, le brouillon sert à poser noir sur blanc les premières idées qui vous viennent. Puis la dissertation vous permettra soit de les fonder, soit de les dépasser. On attend de vous une réflexion : un retour de la pensée sur elle-même et non un premier jet reflétant vos opinions de toujours.
Ne commencez pas à rédiger avant d’avoir trouvé une problématique et un plan détaillé.
Il est fortement conseillé de rédiger l’introduction au brouillon puis de la recopier au propre.

L’introduction
Conformément au modèle suivi en cours, l’introduction n’est pas une simple formalité, elle est indispensable.
Elle comporte quatre temps :

- la définition des termes clefs du sujet.
Il ne s’agit pas de définir tous les termes mais de s’attarder sur les plus généraux, les plus difficiles à définir (ex : dans l’intitulé « la culture permet-elle de hiérarchiser les êtres ? » le verbe hiérarchiser est facile à définir ; la culture, au contraire, admet une pluralité de sens qu’il faut signaler en introduction). Le terme qui admet le plus grand nombre de significations doit concentrer vos efforts. Réciproquement, si tous les termes ont un seul sens, votre analyse a probablement été trop rapide, il faut donc y revenir.
Si un mot est impossible à définir, il est pertinent d’en proposer une définition négative. Exemple : il y a trois mots en grec pour dire l’amour (eros, philia et agape), si l’on ignore ces trois sens, on peut néanmoins les retrouver seul en définissant négativement l’amour. On dira : « L’amour n’est pas l’amitié, il est plus que l’amitié. Il s’en distingue par le désir physique enveloppé dans l’amour et absent en amitié(…)L’amour