Disserte
La conscience du latin « cum scienta » (cum : avec et scienta : science, savoir) semble intrinsèque à l’Homme, chaque Homme a été amené un jour à douter, imaginer, percevoir, distinguer, réfléchir, juger, agir autant d’actions qui se révèlent à la conscience. La question philosophique du sujet a été traitée par certains philosophes. Le sujet apparait différemment d’un philosophe a l‘autre, en faisant intervenir la conscience à différents niveaux. De là, il devient intéressant de se poser des questions quant à ce qui fait le sujet. La conscience est-elle vraiment ce qui fait le sujet ou au contraire le sujet peut exister sans l’intervention de la conscience ? La conscience seule fait elle le sujet? Le sujet politique nécessite- t-il la présence d’une conscience ? Il semble juste de développer tout d’abord l’idée selon laquelle le sujet ne serait que conscience. Les limites de cette idée nous amèneront à argumenter la thèse selon laquelle le sujet ou l’Homme ne peut être définit sans corps ni présence. Dans un dernier temps, nous réfléchirons quant à une toute autre manière de définir un sujet.
Si la conscience est uniquement ce qui fait le sujet, alors on peut imaginer que le sujet ne serait plus que cette idée plus ou moins abstraite et vague que représente la conscience. Cette idée tend à rejoindre la pensée cartésienne. En effet Descartes expliquera dans ses méditations métaphysiques, méditation II, que l’âme qui pense suffit pour définir le sujet. Il associe en fait l’âme à la pensée et la conscience à l’âme. Le cerveau étant l’organe indispensable à cette pensée, il est donc la source de cette conscience. Pour tenter de contextualiser et de représenter plus concrètement le raisonnement de Descartes sur la question du sujet, il faut imaginer des cerveaux activité constante privé de l’enveloppe qu’est le corps. Ces cerveaux capables de douter de ce qui les entoure penseraient