disserte
Premier contrôle continu, novembre 2014
« Le concept de représentation sociale désigne […], le savoir de sens commun, dont les contenus manifestent l'opération de processus génératifs et fonctionnels socialement marqués. Plus largement, il désigne une forme de pensée sociale. Les représentations sociales sont des modalités de pensée pratique orientées vers la communication, la compréhension et la maîtrise de l'environnement social […]. Le marquage social des contenus ou des processus de représentation est à référer aux conditions et aux contextes dans lesquels émergent les représentations, aux communications par lesquelles elles circulent, aux fonctions qu'elles servent dans l'interaction avec le monde et les autres. » (JODELET (D.). 1984. Représentations sociales : phénomènes, concepts et théorie. In : MOSCOVICI.(S) ; Psychologie sociale. Paris, PUF, p. 357-378.)
Nous ajouterons à cette citation que toute représentation sociale est constituée d’une partie figurative (le mot, l’image) et d’une partie sémantique qui donne un sens, une signification, à la partie figurative (début des désaccords intergroupe). Ces deux parties sont liées par deux processus, dits sociocognitifs, fonctionnant en parallèle: l’objectivation et l’ancrage. Le premier étant la transformation de notions abstraites en figures concrètes et le second l’incorporation de notions nouvelles dans le savoir ancien. (Cours Rs2014, professeur Clémence dia3B, 12)
Nous verrons alors dans la première partie du devoir, comment ces processus permettent de rendre compte des figures et des significations des personnages de Thorgal, Kriss de Valnor et Aaricia.
Pour commencer, il faut savoir que le processus d’objectivation peut être découpé en différentes étapes ayant une logique chronologique.
Jean Van Hamm, à l’âme de routard, a beaucoup voyagé, il aurait parcouru « quelques 30 000 km en stop »