Dissertons

312 mots 2 pages
"Toucher à l'héritage, c'est comme toucher à la famille". Il semble que ce vieil adage soit encore d'actualité alors que la famille a connu des évolutions radicales avec la reconnaissance des familles monoparentales, la multiplication des familles recomposées, les débats entourant les familles homo parentales, la diversité des formes de couple admises, etc. Dans ce contexte de libéralisation et d'émancipation des individus, un droit apparaît pourtant quasi exclu : celui d'une certaine liberté de tester, qui permettrait de donner davantage à un enfant qu'un autre (celui qui s'est occupé de vous sur vos vieux jours, qui a moins bien réussi que les autres…) ou, surtout, de léguer une partie substantielle de ses biens hors de la famille (à des fondations caritatives, des oeuvres de bienfaisance…).
L'objectif de la conférence n'est pas de promouvoir un nouveau slogan libertaire "pour la liberté de tester" mais de s'interroger, du point de vue de l'économiste, sur les raisons qui font qu'une telle liberté de transmettre paraît aujourd'hui constituer un sujet tabou. Le droit (égal) à l'héritage des enfants semble intangible, y compris dans les cas qu'il ne couvre pas : familles recomposées, personnes ou couples sans enfants (le taux d'imposition pour un neveu est de 55 %, de 60 % pour un "étranger").
L'analyse nous conduira à replacer l'héritage proprement dit au sein de l'ensemble des transferts aux enfants (aides, donations…), à étudier les motifs de transmission des parents, à évaluer les effets inégalitaires des transferts patrimoniaux… et à observer les comportements dans les pays (anglo-saxons) où règne la liberté de tester. Ajoutons que cette dernière est tout à fait compatible avec un impôt successoral important, qui se justifie beaucoup plus - du point de vue de la théorie économique
- qu'un impôt sur la fortune, pourtant plus

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