Dissetation
Les nouvelles formes d’organisation du travail ont-elles permis de dépasser les limites du taylorisme et du fordisme ?
DOCUMENT 1 : Pourcentage de salariés…
Enquêtes Conditions de travail, Premières Synthèses,DARES, août 1999
DOCUMENT 2 : L’organisation fordienne en porte-à-faux par rapport aux tendances macroéconomiques
Robert Boyer et Jean-Pierre Durand, l’Après-fordisme, Syros, 1998
DOCUMENT 3 :
Certes, le travail a changé, en liaison avec les nouveaux outils technologiques : de nouvelles pratiques se développent telles que le travail en juste-à-temps, la polyvalence, avec les pratiques d’autocontrôle qualité, d’entretien premier niveau, de « gestion » des stocks pour les opérateurs par exemple. Les tâches […] relèvent de plus en plus de la surveillance, de la conduite, du suivi d’installations. Mais si l’on observe de près les nouvelles formes de travail, on s’aperçoit que, dans la plupart des cas, ces opérations ont fait l’objet de processus de rationalisation, standardisation, qui le sont vidées de tout professionnalisme et en font des tâches extrêmement simplifiées et routinisées au même titre que l’activité de surveillance elle-même très codifiée. […]
Les principes n’ont guère changé qui discriminent soigneusement tâches de conception et d’organisation, d’un côté, et tâches d’exécution, de l’autre.
Danièle Linhart, dir. J. Kergoat, Le Monde du travail, (c) La découverte, 1998
DOCUMENT 4 :
La flexibilité est imposée par les clients. « Voilà quelques années, ils demandent une livraison trois jours après la commande, voire deux jours après. Aujourd’hui, c’est réduit à u jour ». Cette compression des délais résulte de l’accroissement de la concurrence, notamment espagnole. « Les employeurs français essaient de compenser e serrant au plus juste l’organisation du travail et els moyens humains ».
Francine Aizicovici, « Livrer des marchandises… avec un chronomètre dans l’estomac »,
Le Monde, 22 juin 2004