Divers
• Ce mouvement de l'âme est celui de la sensibilité : celui de la vie. La passion est le témoin de la vitalité.
IV.
La conception de Spinoza
Le !" corps et l'âme sont unis et l'âme est un automate spirituel (et non une machine)
• L'âme a les idées que lui confèrent les affections du corps et exprime ces affections (mais ne les cause pas). Le pouvoir de l'âme n'est pas plus grand que celui du corps.
Le !" critère pour juger des désirs est la nature
• Le désir n'est ni bon ni mauvais, mais c'est l'usage que l'on en fait, qui peut être déréglé. Un désir n'est justifié que s'il correspond à la réalité. • On distingue les désirs naturels et nécessaires des désirs naturels mais pas nécessaires, enfin il y a les désirs vains. • Le sage connaît le plaisir et repousse les désirs vains; de cette façon, il s'élève à la liberté.
L'essence de l'homme est de désirer !"
• Etre c'est désirer, c'est-à-dire persévérer dans l'être, (conatus) rester dans le même état (loi d'inertie). Un être n'est que ce qu'il peut être : il réalise sa puissance. Le désir est la manifestation de cette puissance. Le désir n'est donc pas condamnable.
III.
La conception de Descartes
Il !" est inutile d'opposer la volonté aux désirs
Le !" corps et l'âme sont séparés, le corps est une machine qui obéit aux injonctions de l'esprit
• L'âme ressent les affections du corps, elle peut donc être victime des passions.
• L'homme poursuit sa propre conservation, il ne peut pas vouloir quelque chose qui lui est nuisible. La volonté ne permet pas de dépasser le désir. Contraindre le désir reviendrait donc à nier la nature de l'homme.
Il !" faut connaître l'ordre de la nature humaine et l'ordre du monde
• L'homme doit régler ses passions et changer ses désirs pour se conformer à l'ordre du monde. Il ne faut désirer que ce que nous pouvons posséder.
Les !" passions n'entrent pas dans l'ordre des