Dm le journal d'une femme de chambre
Octave Mirbeau
Commentaires/note :
Questionnaire :
Question 1 : Où se trouve Célestine quand elle commence la rédaction de son journal ? Pourquoi entame-t-elle l’écriture à ce moment là ?
Célestine commence la rédaction de son journal, le 14 septembre dans la chambre qu’elle dispose dans la maison dans laquelle elle est affectée depuis ce jour : « Et j’écris ces quelques lignes dans ma chambre, sous les combles… » Elle vient en effet de changer de maison, pour maintenant servir chez les Lanlaire au Prieuré situé Mesnil-Roy en Normandie, comme il nous l’est préciser dès le début du texte.
Elle entame certainement l’écriture de son journal à ce moment là, puisqu’après plusieurs années de service à Paris, elle accepte « de s’ensevelir dans ce fond perdu de province ». Cette étape marque donc un tournant dans sa vie, elle rompt avec sa vie d’avant. Ce changement laisse également place à des appréhensions, des doutes, que ce journal lui permettra de consigner comme elle l’énonce dans le premier chapitre : « Je ne suis pas sans inquiétudes ni sans regrets d’être venue, à la suite d’un coup de tête, m’ensevelir dans ce fond perdu de province. »
Question 2 : Pourquoi peut-on considérer qu’elle fait parfois un curieux usage de ce journal ? Quel autre mot pourrait, dans une certaine mesure, qualifier ce récit ?
On peut considérer que Célestine emploie son journal d’une manière curieuse puisque que l’on s’attendra à se qu’elle narre ses journées les unes après les autres, dans un ordre chronologique or on constate tout au long du livre qu’elle raconte son passé, ses places précédentes… Au final, on a en parallèle sa vie