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Une problématique plus large que la seule question
Problématique : Quelle image de la nature humaine le moraliste compose-t-il ?
1°. La réfutation de LB : l’homme n’est pas un animal raisonnable.
2°. La dénonciation de l’attitude belliqueuse des hommes.
3°. Un appel à une prise de conscience.
Les Caractères de la Bruyère se proposent de définir l’homme dans tous les aspects de sa vie. Cet extrait présente l’homme comme présomptueux et bien peu raisonnable. Ainsi, le moraliste compose-t-il une image saisissante de la nature humaine. Il tourne en dérision l’idée selon laquelle l’homme serait un « animal raisonnable » et dénonce l’attitude belliqueuse des hommes, appelant ainsi à une véritable prise de conscience.
1°. La réfutation de LB : l’homme n’est pas un animal raisonnable. Comment réfute-t-il cette thèse ? a) Par un échange des rôles homme/animal. Certes, l’homme est un animal… b) Par la présentation de cette dénaturation de l’homme. Animal, peut-être, mais déraisonnable ! c) La raison même conseille de ne pas se battre avec son prochain. Comment LB l’argumente-t-il ? En montrant le paradoxe de la guerre.
Transition : L’homme n’est donc pas un animal raisonnable, l’exemple de la guerre le confirme bien.
2°. La dénonciation de l’attitude belliqueuse des hommes. a) Par l’apologue de la bataille des chats. b) Par l’évocation de la violence guerrière. c) Par la dénonciation de l’amour-propre, aiguillon des guerres.
Transition : LB étudie donc l’homme pour montrer ses faiblesses, notamment dans le sujet très actuel à l’époque de la guerre. C’est afin d’amener l’homme à une prise de conscience.
3°. Un appel à une prise de conscience. A quoi le voit-on ? a) A une adresse directe au lecteur. b) Au recours à trois fictions amenant le lecteur à s’interroger. c) Tout en l’amusant un peu par l’ironie, « docere », certes, mais sans oublier de « placere ». Où se situe cette ironie.
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