DM N°4 : TRADUCTION TYPE CCIP

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1. Version
Londres
Certes, Londres fascine. Certains la voient comme une étendue de gris frémissants, intelligente sans raison, et nerveuse sans amour ; comme un esprit qui a changé avant qu’il ne puisse être rapporté ; comme un cœur qui bat certes, mais sans une pulsation d’humanité. Elle se situe au-delà de tout : la Nature, avec toute sa cruauté, vient plus près de nous que ne font ces foules d’hommes. Un ami s’explique.
La terre est explicable : nous sommes venus d’elle, et nous devons lui revenir. Mais qui peut expliquer Westminster Bridge Road ou Liverpool Street, le matin (la ville inhalant) ou les mêmes rues le soir (la ville expirant son souffle épuisé) ? Nous atteignons le désespoir au-delà du brouillard, au-delà même des étoiles les plus lointaines, les vides intersidéraux de l’univers sont mis à sac pour justifier le monstre, et sont timbrés d’un visage humain. Londres est une aubaine pour la religion (pas pour la religion bienséante des théologiens, mais plutôt celle anthropomorphique, la brut). Oui, l’écoulement continu serait tolérable si un homme de notre propre sorte (pas un pompeux ou un pleurnichard) prenait soin de nous depuis le ciel.

2. Thème
Shoplifting
Arrived at the checkout, I put down my big bag on the floor, I unfold my net under the cashier’s nose and I stuff the few odds and ends bought by way of passport into it: the conveyor belt pushes them while the lady taps gracefully the sum.
Carefully, as a good housewife, I pick up my till receipt and am about to slip it into my purse when it virtually disappears from hands while a courteous voice asks me: “It’s definitely your ticket, madam, isn’t it?”
“A simple control,” continues the voice in the intention of the customers massed behind me in the lane of the cash register and from whom I sense looks twisting my nape.
The guy recommends me not to forget the bag that I was leaving to the sweeper’s goodwill _How