Dna sequencing
Un accord sans ambition... et sans contraintes. Le principal échec de Copenhague est l'accord obtenu par les Etats-Unis et la Chine lors de discussions parallèles. Un document non contraignant bien en deçà des volontés affichés. Son contenu est loin d'être à la hauteur des attentes que la conférence avait soulevées: s'il affirme la nécessité de limiter le réchauffement planétaire à 2°C par rapport à l'ère préindustrielle, le texte ne comporte aucun engagement chiffré de réduction des émissions de gaz à effet de serre, se contentant de prôner la "coopération" pour atteindre un pic des émissions "aussi tôt que possible". (Lire : Ce que contient le texte et aussi La négociation accouche d'un texte sans ambition ).
Des négociations dans la confusion. Surtout, la fin du sommet a été ternie par le cadre flou des négociations. Alors que Barack Obama et Nicolas Sarkozy annonçaient un accord dès vendredi soir, de nombreux pays affirmaient ne pas avoir été tenus au courant. Une plénière s'est tenue toute la nuit dans la pagaille, animée par un premier ministre danois dépassé, alors que les chefs d'Etat étaient déjà repartis. Après des heures d'invectives et de tensions, la convention a finalement "pris note" de l'accord. Ce qui ne l'entérine pas formellement, mais pourrait permettre son application. Certains pays, comme le Venezuela ou Cuba, ont annoncé leur intention de ne pas le signer. Lire ici : (Dans la confusion, Copenhague s'achève sur un échec). Mais l'échec de ces négociations était prévisible, tant la semaine précédente avait été agitée. (Lire : Douze journées pour passer de l'espoir à la désillusion)
Le poids de la Chine et des Etats-Unis. La négociation de Copenhague a mis en lumière le rôle incontournable des deus pays les plus pollueurs de la planète. Le