Doc sur l'éducation romaine
Introduction :
Selon les pratiques romaines, l’enseignement et l’éducation font partie du domaine du travail pénible.
À Rome, beaucoup d'hommes et une grande partie des esclaves savent lire et écrire. Chez les romains, on accorde une grande importance à l'éducation des enfants. En effet pour un fils l'éducation était donnée dès sa naissance et continuait son apprentissage, jusqu'à son entrée dans la vie publique, c'est-à-dire à l'âge de 17 ans, époque où il prenait la toge virile.
Il n’existe aucun enseignement public dans le monde romain. Tout est laissé à l’initiative des pères de famille.
Les romains de toutes les classes sociales mettaient beaucoup d'importance dans l'éducation: des Patriciens aux plébéiens, les citoyens de Rome envoyaient leurs enfants à l'école. Mais cependant, les enfants nés de familles riches poursuivent leurs études plus longtemps que ceux nés de familles de classe moyenne. En effet la différence des classes sociales ne permettait pas une entière égalité dans l’éducation. En général, seuls les enfants des familles aisées pouvaient payer l’école.
Dans l’Antiquité, le jeune romain apprenait auprès de ses parents. C'est donc une éducation familiale. C'est la mère elle-même, la "matrona", et non pas une esclave comme en Grèce, qui élève le bébé (infans) et le petit enfant. Bien que sur la fin de la république et sous les empereurs, les mères romaines bien souvent préférèrent les parures et les plaisirs que s'adonner à l'éducation de leurs enfants. Dès la naissance, le père suit de très près les soins qu'on donne à l'enfant. Mais à partir de sept ans, dans les familles aristocratiques, c'est lui qui se charge personnellement de l'éducation de son fils. Le père veillait à son développement physique et lui apprenait à respecter les lois. C'est en accompagnant son père dans les festins, à la curie et dans ses diverses activités publiques que le jeune noble s'initiait à la vie sociale et politique.
Parfois