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Préparé par Anne-Marie Ouellet, agronome Collaboration de Carole Lafrenière, agronome, Ph. D.
Rouyn-Noranda le 15 février 2005
U.R.D.A.A.T.
Introduction Les fourrages constituent une portion importante de l’alimentation des ruminants. À cause de la phase d’hivernement, ils doivent être entreposés pendant une période pouvant aller jusqu’à sept mois et parfois plus. Les deux façons de conserver ces fourrages sont par déshydratation sous forme de foin ou encore, par fermentation sous forme d’ensilage. Dans un cas comme dans l’autre, l’objectif est de conserver toute la valeur nutritionnelle des fourrages récoltés. Bien qu’il soit possible de récolter les fourrages sans additif, leur utilisation peut être nécessaire lorsque les conditions favorables ne sont pas toutes réunies. Mais avant d’utiliser un additif pour les fourrages, il faut d’abord s’assurer d’avoir une bonne régie des plantes (espèce végétale, fertilisation, maturité), un chantier de récolte efficace, une excellente technique d’ensilement, une bonne gestion de l’entreposage et de la reprise lors de l’alimentation. Une fois que ces éléments sont bien maîtrisés, l’utilisation d’un additif pourra être profitable.
Les additifs pour les fourrages, comment s’y retrouver? Lorsque vient le temps de choisir un additif, il faut d’abord identifier la catégorie de produits (acides, bactéries, enzymes, etc.) susceptible d’être la plus efficace selon la culture, le type d’entreposage et les conditions de récolte. Ensuite, le choix d’un produit commercial se fait en fonction de critères tels que l’apport réel total des composantes garanties, les allégations et le mode d’application du produit. En décembre 2004, plus de 130 additifs pour les fourrages étaient enregistrés au Canada. Devant toutes ces possibilités, la connaissance par les producteurs des différents types de produits, leur rôle et leurs limites d’application pourraient leur permettre de