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L’importance économique du secteur bancaire se mesure également par le taux élevé de bancarisation de la population. Comme le souligne le CECEI « l’accès généralisé des entreprises et surtout des particuliers aux services bancaires constitue l’une des caractéristiques économiques et même culturelles de la France de l’après-guerre ». Cela se traduit en chiffres significatifs : 72 millions de comptes, 149 millions de comptes à terme et sur livrets ; 39 700 agences et 51 700 distributeurs automatiques de billets (DAB) qui irriguent le territoire national ; 1 864 milliards d’€ d’encours de crédits distribués fin 2009, soit l’équivalent de plus de 90 % du PIB.
Autre indicateur : Le poids des entreprises bancaires françaises dans la capitalisation boursière de la place de Paris. Début 2010, le poids du secteur financier dans le CAC 40 est de 17,5 % et celui du seul secteur bancaire 13,75 %. Ils sont respectivement d’environ 16,30 % et 8,5 % dans l’indice SBF 250 qui représente 65 % des capitalisations cotées à Paris. Cela traduit le fait que le secteur bancaire et financier français est concentré, composé de grosses entreprises de dimensions internationales et qu’il recourt massivement aux capitaux du