Doit-on préférer le bonheur à la vérité?
Quand un couple vient de se marier, on lui souhaite: « toute une vie de bonheur ». On ne leur souhaite en aucun cas de trouver « la vérité ». Pouvons-nous dire que le bonheur est plus important que la vérité ? Que le bonheur est la seul chose que l’être humain puisse souhaiter et qu’il est « préférable » à la vérité ?
Mais pour ces être humain à qui nous souhaitons tant de bonheur, peuvent-ils y accéder sans avoir recours à la vérité ? On peut imaginer qu’ils ne seraient pas entièrement satisfait, même malheureux s’ils détenaient cette « vérité », aussi bien leur propre vérité (vérité objective sur le soi. ) Cette vérité personnelle qui selon Hegel, doit être objectivée dans l’action et reconnue pour rendre l’Homme vraiment heureux. Mais aussi la vérité du monde et des être vivants. Imaginons nous, demander à ces individu s’ils « préféreraient le bonheur à la vérité », ils se pourrait bien qu’ils recherchent avant tout la vérité, bien qu’ils favorisent un bonheur épanoui dans l’insouciance, une simple illusion. Ils se construiraient un monde sans soucis ou cette vérité qui pourrait leurs être insupportable, difficile, introuvable, ambigu ou même inintéressante serait inexistante .
On peut se demander s’il faut préférer le bonheur à la vérité ou refuser une telle « préférence ». Les deux concepts ne pourraient-ils pas aller de paire ?
Dans un premier temps nous verrons en quoi le bonheur peut être plus facile pour l’être humain, puis en quoi la recherche de la vérité amène au bonheur et quelles vérités faut-il chercher pour y accéder.
Le bonheur, qu’on se pose la question à soi ou à autrui, reste une définition, un concept très vague. Il pourrait se définir par une envie, un désir, un objectif, la recherche d’une satisfaction personnelle, donc un désir propre à l’individu. Le bonheur ne connaît pas de définition universelle, arrêtée sur trois lignes dans un dictionnaire. Cette notion