Durant le 17ième siècle, c’est le roi Louis XIV qui règne sur le trône. Celui-ci finance beaucoup le courant classique. Durant cette période, Molière impressionne beaucoup le roi et il est considéré comme un de ses préférés. Il donne de plus en plus de ces pièces à la Cour avant de les faire jouer en ville. Molière a écrit la pièce « Dom Juan » en 1665. Dans celle-ci, Molière critique avec humour le rapport entre les classes sociales du 17ième siècle. Dans cette analyse, nous aborderons la tonalité comique ainsi que l’abus du pouvoir des nobles.

Tout d’abord, la tonalité comique dans « Dom Juan » est liée à l’ironie. Dans ce texte, l’ironie est omniprésente. Cette citation démontre cette ironie :
« Don juan : J’avais donné ordre qu’on ne me fit parler personne; mais cet ordre n’est pas pour vous, et vous êtes en droit de ne trouver jamais de porte fermée chez moi » (l.1192-1194). L’auteur a utilisé une antiphrase. Il a utilisé ce procédé pour montrer qu’il pense le contraire de ce qu’il dit. Don Juan fait comme s’il aimait la présence de M. Dimanche mais en réalité, il a simplement hâte que celui-ci parte. Aussi, la tonalité comique est représentée par le rythme auquel l’histoire se déroule. M. Dimanche se fait toujours rompre la parole, il n’a pas le temps de demander qu’on le rembourse. Cette citation illustre bien la situation :
« M. Dimanche : Monsieur, vous vous moquez, et… Don Juan : Non, non, je sais ce que je vous dois, et je ne veux point qu’on mette de différence entre nous deux. M. Dimanche : Monsieur… Don Juan : Allons, asseyez-vous » (l. 1208-1212).
Le fait que l’auteur met de nombreux points de suspensions accélère le rythme du texte. De plus, les courts mots accentuent, aussi, le rythme. Ceci fait un effet comique, car M. Dimanche se fait complètement contrôler par Don Juan. Celui-ci n’a même pas le temps de finir ces phrases qu’il est interrompu par Don Juan. En d’autres mots, l’ironie et le rythme démontrent bien la tonalité