Dom juan
Acte I, Scène 2
( Courant libertin
Au XVIIe siècle, se développe un courant rationaliste qui cherche ses références dans la raison, la réalité. Il est philosophique mais laisse un peu de côté la morale en particulier celle de l’église. Don Juan est la représentation de ce libertinage qui est en fait un rejet de la religion et il nous montre que tout le plaisir de l’amour est dans le changement.
Ce personnage veut s’opposer à Dieu à travers le mariage qui est un lien sacré. En ne respectant pas la fidélité envers les femmes, il trahit sa foi envers Dieu.
• Hypothèse :
Plaidoyer de Don Juan en faveur du donjuanisme ( il a le droit et le devoir de séduire toutes les femmes et ainsi il s’attaque à la fidélité et donc à la religion. ((St sacrement du mariage)
1) Une description du donjuanisme : a) Maximes :
« Tout le plaisir de l’amour est dans le changement… »
« La constance n’est bonne que pour les ridicules »
« Il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance d’une belle personne » ( apporte du poids à son argumentation. b) Ambition sans limite :
« …je me sens un cœur à aimer toute la Terre… »
«…et j’ai sur ce sujet l’ambition des conquérants qui volent perpétuellement de victoire en victoire… »
« toutes les belles ont le droit de nous charmer… » ( dimension infinie qu’il veut donner à sa capacité d’aimer. c) Image de la conquête :
( champ lexical et métaphore de la conquête militaire Séduction = Bataille. Don Juan = combattant de la séduction « l’ambition des conquérants » « Alexandre » « de victoire en victoire » « mes conquêtes amoureuses » « rendre les armes »… d) Les deux moments de la séduction :
Avant ( « on goûte une douceur extrême à séduire » « il n’est rien de si doux que de triompher de la résistance d’une belle personne »
Après ( « Mais lorsqu’on est maître une fois, il n’y a plus rien à dire ni rien à souhaiter, tout le beau de la passion est fini… »
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