Dom juan
Dom Juan a d’abord les attitudes et le discours d’un grand seigneur. On sent le pouvoir qu’il a sur son valet puisque c’est lui qui accorde ou non à Sganarelle de s’exprimer (« je te donne la liberté de me parler »). Son vocabulaire est celui d’un homme généreux et celui d’un homme qui aime montrer sa bravoure : on trouve dans un discours tout un vocabulaire de la guerre, de la conquête (« triompher », « résistance », « victoire », « conquérants »).
Il est par ailleurs doué d’une grande aisance, d’une grande assurance. Il manie le langage en expert et parle « comme dans un livre ». Son discours est ardent, ses mots sont forts. Il utilise des métaphores très frappantes (« la belle affaire d’être mort dans sa jeunesse ») et des hyperboles (« on goûte une douceur extrême à réduire par cent hommages »). On observe d’ailleurs l’omniprésence des pronoms ou adjectifs « tout », « toutes» : lignes 10, 14, 15, 16, 17, 21). C’est donc un homme sûr de lui et qui s’affirme
Dom Juan est enfin un homme qui aime la volupté, le plaisir, un homme sensuel. Le champ lexical du plaisir est omniprésent dans son discours : « charme », « douce », « aimable », « inclination », « plaisir », « passion », « désir ». Il aime éprouver sa domination. C’est la raison pour laquelle le champ lexical du plaisir est souvent associé au